il était une fois l'amour, le désir, le plaisir
il était une fois
Une femme seule au milieu d'une clairière ceinte de grands arbres pour se protéger.
tantôt, elle fut piquée au cœur par un beau ténébreux, son homme
elle n'a pas vu la tempête enfler, balayant tout, ne laissant que du chagrin.
la femme seule se construisit une cuirasse
jurant de ne plus lever son regard sur la gent masculine,
y enferma son âme, ses pensées coquines, ses rêves.
Plusieurs mois sans que même le soleil ne réussisse à atteindre son cœur.
Un beau jour de fin d'hiver, les trilles d'un oiseau lui redonnèrent le sourire
le soleil réussit à attirer son regard lui enjoignant de ne plus vivre en recluse.
Alors le rire revint dans sa voix, le désir dans son corps, l'étincelle dans ses yeux
le printemps renaissait dans son coeur, dans sa chair.
..................
Il s'avança vers elle, Elle le découvrit.
Elle osa croiser son regard clair qui l'attirait
Sans convoitise le regarda plus attentivement
Un léger pincement là juste au creux en dessous du sein gauche.
Il la charma, elle se laissa attendrir.
Il l'appela princesse endormie alors elle l'appela mon prince.
il éclata sa cuirasse, elle s'abandonna dans ses bras
elle lui confia son corps et lui offrit son cœur.
il lui dit des mots doux il lui dit des mots fripons.
il lui fit des caresses il lui apprit la fessée.
ll fit entendre son rire, son corps s'épanouit
il ne l'appela plus princesse, elle ne l'appela plus prince.
Il voulu la nommer chienne, il la nomma chatte.
elle ne l'appela plus...
il la blessa, elle le repoussa
Il fit couler ses larmes, il fit couler sa fontaine.
il lui montra des plaisirs insolites
il lui apprit la perversion, elle découvrit la passion.
il l'enchaina avec lui, elle lui fit des surprises
Il a pris ce qu'elle lui donnait. il lui a donné la verge
Une femme seule a rencontré un homme qui n'est pas seul.
il est devenue son mentor, elle est devenue sa muse
et maintenant
ensemble ils découvrent le kaléidoscope de l'amour
ensemble ils arpentent les chemins de traverse
ils tissent les liens de leur relation unique
liens de cuir, de soie, d'amour, les liens de l'âme
l'oiseau chante pour la femme seule, le soleil illumine ses yeux
la femme n'a plus peur, elle a compris qu'elle n'est pas seule
il était deux fois l'amour, le désir, le plaisir
et sur cette conclusion heureuse
nous vous tirons la révérence pour un certain temps
besoin
irrepressible de nous recentrer, de prendre du recul
et de se retrouver en tête à tête
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